الأربعاء، 16 يناير 2013

Guerre au Mali : le consensus interne fait défaut en Algérie

À l’heure où en France les partis politiques, dans leurs diverses tendances, y compris l’extrême‑droite, soutiennent le président Hollande dans sa guerre engagée au Mali, en Algérie le consensus fait défaut. Les partis politiques qui ont réagi à l’intervention française ont majoritairement marqué leur distance par rapport à la position officielle.
Mardi, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a fustigé l’intervention française et critiqué l’attitude de l’Algérie. Elle a affirmé que « la position algérienne doit être clairement hostile à toute intervention étrangère ». « L'Algérie doit rester attachée à ses positions de principe de non‑ingérence étrangère dans les affaires des pays », a‑t‑elle déclaré à l'ouverture de la session extraordinaire du Bureau politique du PT consacrée à la situation au Mali et ses retombées sur la région.
 
De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a dénoncé l’intervention française au Mali. Évoquant les conséquences sur la paix et la sécurité en Algérie et sur les pays de la région « qui pourraient être entraînés dans une guerre sans fin », le parti de Bouguerra Soltani a appelé la diplomatie algérienne à « demeurer attachée à l'approche globale » et à consentir davantage d'efforts avec les instances et organisations régionales et internationales en vue de faire cesser l'intervention militaire. Il a également « appelé à ouvrir la voie devant la classe politique et la société civile en Algérie pour agir en faveur du renforcement du front interne pour un consensus national autour de la position algérienne qui prône l'unité et l'intégrité territoriale du Mali ».
 
Pour sa part, le FFS a plaidé ce mercredi pour un « consensus politique fort » en Algérie sur des options qui engagent la sécurité nationale et l'avenir du pays, estimant que « le pire serait de voir le pays engagé dans une aventure guerrière dont les conséquences seraient dramatiques à tout point de vue ».
 
Les partis du pouvoir, comme le FLN et le RND, n’ont pas encore réagi à l’intervention militaire française. Pourtant, comme le montre la prise d’otages d’In Amenas, l’Algérie est en première ligne dans la guerre au Mali.

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